Premiere soiré

Voilà bientôt un an qu’une relative paix règne sur la cité de Québec. Malgré son caractère austère et hautement protocolaire, la Prince Cecilia Flores décide convier les membres de la Camarilla au prestigieux Château Frontenac, dans ce qu’on appelle la Salle Rouge.


Vous aurez reçu une invitation particulière de la part de la Prince qui vous convie à une rencontre de la Camarilla de Québec.


A votre arrivée, un majordome vous accueille et vous indique une porte qui mène à une salle de bal aménagée pour une rencontre vampirique. Il vous demande de laisser vos armes à l’entrée, sinon, vous devrez en répondre au responsable de la Sécurité, en l’occurrence, le Shérif.




A votre arrivée dans la salle, vous serez accueillie par la très charmante maître des Harpies, Helena Sinclair, du clan Toréador.

Il y a déjà une dizaine de Kindred des différents clans qui sont répartis dans la salle, soit occupés à discuter ou tout simplement à attendre que la souveraine se présente.


Vous remarquez également la présence discrète du Shérif, Franco Santiago du clan Ventrue muni d’une oreillette, qui observe minutieusement chacune des personnes qui arrivent.


La musique classique accompagne cette ambiance tamisée et feutrée tandis que vous prenez place avec les autres Kindred en attendant que la souveraine ne se montre aux invités...

Vêtu d'un complet bon marché, un homme frêle dans la cinquantaine avancée, cheveux plus sel que poivre entre dans la pièce en chaise roulante. Son teint blême vient renforcer l'image de l'homme malade, mais c'est avec vigueur et même avec entrain qu'il se propulse dans la pièce. Ceux qui sont en ville depuis un certain temps reconnaîtront Thomas Longbridge, du clan Ventrue, arrivé en ville il y a à peine quelques semaines. Il aura raconté à ceux qui lui ont posé la question qu'il agit à titre de gestionnaire pour son sire, mais que c'est d'un ennui mortel. Ce qui l'intéresse vraiment, c'est l'Amérique, qu'il dit.

En entrant, il salue chaleureusement Helena, lui adressant un "Good evening ma chère. A beautiful night en très belle compagnie" très british, avec un français laborieux et cassé. Il se dirige ensuite vers un mur de la salle, près d'une fenêtre. Voyant que rien ne se passe encore, il sort de sous lui un bottin téléphonique, qu'il consulte pendant de longues minutes dans les pages jaunes.

Vêtu d'un complet sur mesure de couleur charcoal, le Shérif Franco Santiago se tient quelque peu à l'écart de l'entrée, mais aucun détail ne lui échappe. De temps à autre, il entend ses hommes lui annoncer la venue de tel ou telle personnage.

Bien qu'il avait à coeur ses responsabilités de Prévôt, il aurait bien aimé pouvoir profiter de la soirée en compagnie de Jacky, dont la beauté rivaliserait sans doute avec toutes les femmes qui pouvaient être présentes ce soir-là. Mais hélas, aucun Kindred n'avait manifesté son désir de prendre le poste de gardien des Élysées, alors, il accomplierait cette tâche telle que demandé par la Prince.

A l'arrivée du premier Kindred, Franco le salue poliment de la tête. Il aurait sans doute l'occasion d'aller se présenter au cours de la soirée. Pour l'instant, le devoir lui confère une soirée plutôt ennuyante...

Puisqu'elle est en ville depuis environ 1 an, la plupart des kindred de la ville reconnaissent le joli minois de Candice, du clan toréador de toute évidence. On ne pourrait confondre...
Elle fît son entrée à l'Élysium vêtue d'une élégante robe légère.

Elle salue Héléna amicalement.

Sans un mot, après avoir échanger un sourire séducteurs avec Thomas et Franco, elle se dirigea au fond de la salle.

Elle choisit une table qui la plaça en position de bien voir les nouveaux arrivants. Le menton relevé, elle sourit.

Lorsque Candice entre dans la salle et lui lance son sourire foudroyant, les yeux de Thomas s'allument presque imperceptiblement.

"Très chère Candice, vous vivez here depuis certain temps and, if I may, j'aimerais vous poser quelques questions", dit-il en pointant le bottin de téléphone.

Une fois assise, Candice dirige son regard vers Thomas : '' Pas besoin de me menacer de ce bottin, posez vos questions et j'y répondrai volontiers " Dit-elle avec un rire léger.

*l'agreable Toreador vetue avec elegance,mellé de tres bon gout,elle est Toreador tout de meme cette cher Helena,tennais un gros livre de cuir et une plume,elle salua Thomas de la tete a son entrée,lui repondant un oui cela s'annonce vrai,suivie de un rire doux,ellle le trouve sympathique ce cher Ventrue Londonien.
Ensuite elle ecrit dans le livre que elle porte avec des mouvements fluide et Harmonieux,jusqua ce que Candice fasse son entrée et la salue,Helena lui rend son salue avec un grand sourire,puis la regarde allé s'installé,elle trouve la petite Koreene tres jolie il faut dire,une bien belle vision et representante de la beauté du clan,puis elle note ensuite autre chose.

Son telephonne sonna ensuite,elle repond en s'eloignant un peu plus loin dans la salle,cela semble etre une discution officiel lié a sa charge.*

Cette soirée aurait du en être un de célébration et pourtant, elle n'en avait pas l'air. Malgré tout, la belle Brujah décide de faire les choses en grand. Elle demande à son chauffeur de sortir la Rolls-Royce et de la stationner devant le manoir.

Jacky y monte avec élégance et suit le paysage par la fenêtre. De temps à autre, elle laisse échapper un soupir. Plus d'un an que cette guerre était terminée et pourtant, cette odeur funeste d'extermination flotte toujours dans l'air.

Une vague espérance émerge dans le coeur de la Brujah lorsqu'elle atteint le château Frontenac. Elle indique au chauffeur la direction à prendre. Le jeune homme, beau comme le jour, fait descendre la belle Espagnole et l'escorte jusqu'à la porte. Jacky salue les hommes de main de son mari avant de se rendre à la salle indiquée par l'invitation de la Prince.

Lorsqu'elle arrive à la salle, le coeur de Jacky bondit de bonheur. La salle, baignée dans une lueur rougeâtre, semble beaucoup plus festive, qu'elle ne l'aurait imaginé. Elle fait un tour d'horizon et croit reconnaître quelques visages familiers.

Éblouissante de beauté, Jacky porte une robe de velours noire au décolleté plongeant, bordée de strass.



**HORS-GAME : Ceci n'est pas l'image de mon personnage mais bien des vêtements qu'elle porte.***

Lorsqu'elle marche, la robe laisse entrevoir ses longues jambes galbées. Ses longs cheveux bruns tombent en cascade sur son dos et sa démarche donne l'impression qu'elle suit le rythme d'un tango, tant ses hanches oscillent avec élégance et sensualité.

Lorsqu'elle arrive près de son mari, qui perd aussitôt son air stoïque, ce dernier passe un bras autour de la taille de son épouse et ils s'embrassent amoureusement. Ils échangent quelques mots dans ce qui semble être de l'espagnol.

En marchant vers une table, Jacky sourit à la belle Candice, assise avec un homme qu'elle ne connaîssait pas. Elle salue également de la tête la maître des harpies, occupée au téléphone..

Elle va ensuite prendre place pour attendre les autres invités.

"Nul besoin d'avoir peur de ce bottin, même si je souhaitais to hurt you avec, vous n'auriez qu'à courir" dit-il en désignant ses jambes du menton.

S'approchant de Candice, Thomas lui désigne la page qu'il consultait, où s'alignent les publicités des diverses boîtes de nuit de Québec. Il continue à parler, un léger sourire aux lèvres.

"Dites moi, très chère Candice, vous qui habitez ici depuis plus longtemps que moi et qui connaissez visiblement les coins intéressants de cette ville, dans lesquels de ces endroits se terrent des créatures as mind blowingly charming as yourself, si toutefois il y en a?"

En réponse à Thomas : '' Surely not * rire * ... I'm a little busy these days... but I can quicly show you some places where you can meet decent people. Quel genre d'endroit fréquentez-vous ? ''

Lorsque Jacky fit son apparition, Candice afficha un sourire ravie et leva discrètement la main en guise de salutation.

Après quelques minutes elle sortie de son sac à main un petit calepin et une plume.

Lorsqu'elle aperçoit la jeune Candice la saluer, Jacky se lève de son siège pour aller la rejoindre. Elle avait rencontré cette délicieuse demoiselle lors d'une ouverture d'exposition. Elle lui avait tout de suite plu : sa fraîcheur, sa beauté naturelle sans prétention, la rendent radieuse.

Jacky s'arrête à quelque pas de la table de Candice et de son interlocuteur.

- Pardonnez-moi de vous interrompre, puis-je me joindre à vous ?, dit Jacky avec un discret accent espagnol.

"Bien entendu, you may. Je ne saurais être en meilleure compagnie. As to your question, Candice, je tente de fréquenter des endroits variés, bien que j'aie un faible pour les endroits où on combine civilités et spectacle, je tente de rester open minded et de voir le tableau d'ensemble. Mais vous-même, quel genre d'endroits fréquentez-vous?"

Sonnant son arrivée dans la pièce, la musique change.

https://www.youtube.com/watch?v=QIPA1kWwlhA&feature=fvst

Le majordome l'annonce d'une voix claironnante :

- FRANÇOIS DE CHARENTE !

Nul dans la pièce ne peut détourner son regard. Il exalte de sa personne un tel pouvoir de charisme qu'on ne peut nier.

Armée d'un sourire enjôleur et d'un complet de qualité même sans cravate, il traverse lentement la pièce d'un pas lent comme s'il flottait au ralentit.

Il ne manque pas de saluer d'une légère inclinaison de la tête tous les conviés mais son regard s'attarde sans pudeur sur les représentantes de la gente féminine.

Il fait une courte pause devant Helena afin de lui faire valoir un baise-main digne d'une reine avant de poursuivre son chemin.

- Mes hommages.

Au milieu de la pièce, la musique se dissipe ainsi que son pouvoir. Il se retourne alors vers le Prévot et sa conjointe.

- Monsieur Santiago, madame Fermosa, quelle félicité de vous revoir !

Un poignée de main est offerte a l'homme puis le baise-main a la dame.

Tout d'abord subjugué par l'arrivant, Thomas s'éclaire d'un sourire lorsqu'il laisse tomber présence.

S'étirant sur sa chaise, il ouvre grand la fenêtre, s'en écarte légèrement et lance un regard complice au prévôt, qu'il n'a pourtant pas vu souvent.

Lorsque le charismatique Toréador se présente dans la pièce, Jacky se tourne dans sa direction et esquisse un chaleureux sourire à son intention. Elle s'excuse auprès de deux personnes devant elle pour aller rejoindre son époux, dont le regard s'était aussi tourné dans la direction de François de Charente.

Elle chuchote quelque chose à l'oreille de Franco, avec un sourire coquin. Le Ventrue sourit discrètement,hoche la tête négativement et murmure quelques mots à l'intention de Jacky qui laisse échapper un rire.

Lorsque François de Charentes lui offre ses salutations, la belle Brujah ne perd rien de son charme :

- Mon cher François, tout le plaisir est pour nous, voyons....On peut dire que vous savez faire votre entrée.

Cette soirée avait tout pour être ennuyante et pourtant Franco y trouve un certain agrément. A l'arrivée du Toréador, le prévôt se tourne évidemment dans sa direction et le suit du regard. Il pensait que l'infante de sa femme avait un don pour attirer l'attention mais celui-là la battait à platte-couture.

Lorsque le pouvoir de séduction s'estompe, le Prévôt se tourne à son tour vers l'autre Ventrue qui était assis avec la jeune Candice.

Lorsque François de Charentes lui présente ses salutations, Franco lui sert la main d'une poigne assez solide.


- Mon cher, vous avez le don de vous faire remarquer, cela va sans dire mais...

Avec un sourire mauvais à la bouche, Franco se penche vers le Torédor et lui dit ceci tout bas à l'oreille en pointant la fenêtre ouverte:

-Veillez à ne plus utiliser de pouvoirs dans les élysiums...Sinon, je n'aurai aucun scrupule à vous défenestrer dans cette direction.

Le Toréador qui admirait la tenue de la Brujah comme s'il contemplait La baigneuse qui se coiffe de Renoir, fut tirer de ses songes par le compliment de celle-ci.

- Vous savez il plutôt rare à des gens comme nous de pouvoir faire une nouvelle première impression mais pour une assemblée de cette qualité quelqu'un pourrait vouloir en faire un peu plus, ne croyez-vous pas ?

Tentant vainement de rendre à Franco Santiago une poignée de main digne de ce nom, François sourit à la phrase murmurer.

- Veuillez pardonner mon état de zèle. Il m'est difficile de combattre ma nature.

Thomas, toujours souriant, referme la fenêtre.

"Welcome, mon nom est Thomas." dit le Ventrue en chaise roulante en tendant la main.

On peut déceler une pointe d'amusement dans le regard du Prévôt. Il savait toujours autant y faire, même après ses nombreuses années de service. Il se penche à nouveau vers François :

- Je suis content de voir que nous nous comprenons, Monsieur de Charentes.

Même si la flamboyance du clan de la Rose l'agace un peu, Franco ne le laisse aucunement paraître. Il jette un coup d'oeil complice à Thomas lorsque ce dernier referme la fenêtre.

Finalement, la soirée s'annonçait pour être distrayante, se dit-il en passant un bras autour de la taille de sa femme...

Lorsqu'elle sortit de cette légère transe, Candice regarda le bel inconnu d'un air stupéfait. Désireuse d'éclaicir son incompréhension, elle chercha le regard des kindred l'entourant en espérant y trouver une réponse. Elle leva un sourcil en direction de la fenêtre, puis lanca un regard qui laissa comprendre à Thomas qu'elle comprenait bien son schéma de pensée.

Ensuite elle fixa François quelques instant . . .

Un éternel sourire accroché aux lèvres, Jacky observe la scène entre Franco et François avec amusement. Lorsqu'elle tourne la tête en direction de Candice et de son invité, elle remarque que cette dernière observe François d'un oeil attentif.

D'une démarche élégante, Jacky vient près de la jeune femme, pose une de ses délicates mains sur son épaule et lui dit tout bas à l'oreille :

- Ma chère amie, je peux vous présenter notre invité si vous le souhaitez...C'est un bon ami à moi. Je suis certaine qu'il serait ravi de faire votre connaissance.

En réponse à Jacky, d'un ton plus froid :

'' Un membre de mon clan sans aucun doute ... Ne se présentera-t-il pas lui-même? Je suis curieuse de voir de qui il s'agit, oui. ''

Il remarqua du coin de l'oeil la petite mise en scène de l'handicapé. Son visage perpetuellement souriant ne dit pas s'il appréciait ou non. Il serra amicalement la main de son interlocuteur et lui répondit dans un anglais que seul un français de France peut émettre :

- Pleased to make your acquaintance mister Thomas !

Se retournant vers Franco :

- C'est peut-être la dernière fois que puis me permettre ce genre de latitude. Enfin, si l'entrevue fut satisfaisante pour la dame. N'est-ce pas monsieur Santiago ?

D'un air amusé, le Ventrue se caresse le menton en repensant à l'entrée flamboyante du Toréador.

- Ce sera à elle d'en juger mon cher. Mais si vous persistez à vouloir attirer l'attention comme vous le faites, je doute que sa Majesté vous accorde le poste que vous convoitez. Vous l'avez vu vous-même, elle n'apprécie guère les artifices. Vous aurez l'occasion d'être fidèle à votre nature en d'autres occasions.

Le Ventrue retire ses lunettes noires et les range soigneusement dans son veston.

- Mon cher, j'ose seulement espérer que vous montrerez à la hauteur de la tâche...

Franco laisse la phrase en suspens et perd son regard sur le plongeant décolleté de sa femme.

- Il ne resterait que le poste de gardien à combler. De cette manière, je pourrais m'adonner à des activités...plus plaisantes.

Son sourire changea pour un plus narquois.

- Ne vous en faite pas, je serais sage... Enfin tout dépend de ce que la soirée nous offre.

François ne peut s'empêcher de laisser a nouveau son regard dériver. Il aperçoit alors Jacky qui discute avec quelqu'un.

- Pardonnez-moi, des paysages plus avenant m'appellent. Bonne soirée !

Inclinant légèrement la tête aux deux Ventrue, le Toréador se rapproche de sa convoitise.