Premiere soiré

L'ancien Ventrue observe distraitement la scène, en hochant doucement de la tête. Bien qu'il n'avait pas réussi à capter l'essentiel de la conversation, il constate avec un brin d'amusement que sa belle-fille s'en sort fort bien.

Lorsqu'elle revient finalement vers eux, et s'adresse à lui, le prévôt se recule prestement dans son siège puis se lève et regarde Nassa d'un air faussement gentil:

- Cette machine à parler comme tu dis, ça s'appelle un téléphone, c'est très utile pour communiquer avec d'autres personnes, dit-il d'un ton frisant le sarcasme.

Franco sort un trousseau de clés et une carte d'affaires :


- Voici des clés pour un havre sécuritaire au centre-ville et le numéro de téléphone de Philippe.

Le shérif se rassied et un léger sourire se dessine sur son visage :

- Oh, et à l'avenir, tâche de ne plus me prendre pour ton secrétaire personnel.

Bien qu'elle n'en avait pas l'air, Jacky bouille littéralement sur sa chaise. Voulant hautement respecter les traditions de l'élysium, elle restreint sa force colossale pour ne pas arracher les appuie-bras sur sa chaise.

Elle avait enduré les caprices de son infante depuis son arrivée et elle était bien lasse de ses petits jeux. Lorsqu'elle entend ce que Nassa dit à propos de son éducation, elle se lève tranquillement de sa chaise, le visage placide mais le regard ardent. Elle sent les muscles de sa nuque se raidir.

Elle se rend tranquillement à la table de sa fille, et lui demande avec calme de la rejoindre.

- Ma chère enfant, je t'ai éduqué du mieux que j'ai pu mais je ne suis pas responsable du moindre de tes apprentissages, sache-le. Pour ce soir, il serait mieux que tu ailles dans notre appartement en ville. Franco et moi avons besoin de nous retrouver seul à seule. Demain, il me fera plaisir de t'accueillir dans notre manoir.

Nassa regarda sa Créatrice et la suivi à l'écart.

Quand Jacky évoque l'appartement:
- C'est d'ailleurs se que je vais faire cette nuit. à brûle-pour-point.

Et à la fin du monologue de Jacky;
Bien, je sais que ma présence t'importune, c'est pas nouveau... dit-elle d'un ton triste, je le vois bien que je t'énerve... je quitterai bientôt... Demain on parlera boulot, et une fois fait je partirai. Alors calme-toi s'il te plait.

Nassa retourna se rasseoir l'air triste.... elle songeait qu'elle n'aurais jamais dû venir et rester dans sa froide et chère Sibérie.

- Très bien, dit Jacky sans l'ombre d'une émotion.

Jacky marche non loin de la table des Assamites et délaisse un moment la réunion de Kindred, pour aller se réfugier vers l'extérieur. La manipulation et les caprices de sa fille lui faisaient mal au coeur, mais elle tâchait de ne pas le faire voir.

Ce n'était pas comme ça qu'elle l'avait élevée...

Lorsqu'elle franchit les portes de verre, Jacky les referme pour savourer un brin de solitude, de paix. Malheureusement, en y réfléchissant bien, Nassa n'avait pas vraiment changé, elle en faisait toujours autant à sa tête. Mais Jacky était bien mal placée pour la contredire.

Bien qu'elle était contente de la revoir, elle se languissait de la présence de son mari depuis des jours. Peu de gens pouvaient comprendre un tel attachement entre deux êtres immortels mais elle n'en voulait à personne. Ce soir-là, malgré la soirée, malgré la paix, malgré la présence de sa fille unique, un vent de tourmente balaye son esprit. Les mois de torture, de faim et de séparation obscurcissent le plus doux de ses souvenirs. Lorsque Jacky se retourne pour faire face à la fenêtre, une larme vermeille coule le long de sa joue.

Après un moment, Jacky entend le cliquetis de la porte vitrée et se sent aussitôt entouré des bras de son mari. Il ne dit rien, il la tenait simplement dans ses bras, frôlant son dos du bout des doigts.

Jacky n'en pouvait plus de ce trop-plein d'émotions qu'elle ne voulait exposer à tous et chacun. Elle se réfugie près de son époux et laisse libre cours à une peine mêlée de colère, qu'elle retenait depuis trop longtemps.

Tandis qu'il tient sa femme contre lui, Franco s'efforce de rester calme face à tout ce qui s'était passé depuis le début de la soirée. Il tourne un moment la tête en direction de Nassa, qui se comportait comme une enfant gâtée.

Elle ignorait tout ce qui s'était passé depuis les années ou elle était partie puisqu'elle s'était si peu donné la peine de prendre des nouvelles de temps à autre. Sa mère avait voulu la tenir à l'écart de la guerre et elle avait eu raison mais peut-être de combattre pour sa propre vie quatre années durant lui aurait remis les idées en place.

La peine de sa bien-aimée lui brise le coeur, lui fait mal jusqu'au creux de son sang. Il sait très bien que le comportement de Nassa n'a été que la goutte d'eau qui fait déborder le vase...

Il prend tendrement le visage de son aimée et dépose un baiser sur son front :

- Mi amore, cesse de t'en faire. Ça lui passera, tu as fait ce que tu as pu et tu ne peux rien contre son caractère. Et pour le reste, je ne laisserai plus personne te faire du mal, quitte à y laisser ma propre vie.

Jacky opine doucement de la tête et essuie les larmes de sang du revers de la main. Les époux restent un bon moment sur la terrasse. Franco finit par retirer son veston taché de sang et ils rentrent à l'intérieur main dans la main pour aller s'asseoir à une table plus éloignée, près de l'orchestre.

François se laissa distraire par l'arrivée de l'ambassadrice Assamite et sa cohorte. Il la contempla d'un oeil intérrogateur mais discret mais revint rapidement a sa compagnie immédiate.

- Madame de Montpellier, savez-vous de quoi il en retourne ? Les portes de la principauté seraient-elle plus ouvertes que ce qui n'a été affirmer ?

Tout en attendant la réponse il ne put s'empêcher de poser a nouveau son regarde sur Candice alors qu'elle-même était distraite.

La primogène Toréador semble un moment absorbée par la musique qui avait repris un ton qui plaisait plus à son oreille musicale. Néanmoins, elle ne semble rien perdre de ce qui se passe dans la pièce. L'arrivée du contigent Assamite n'est pas sans la surprendre. Elle observe distraitement la petite altercation entre Jacky et sa fille mais s'en désintéresse aussi rapidement. A la question de François de Charentes, elle se penche vers lui, et parle à voix basse

- Mon cher, j'avoue que cette nouvelle a échappé à mon réseau habituel. Peut-être notre chère Héléna n'aurait appris que ce soir leur arrivée, alors je doute que sa Majesté ait été au courant avant cette nuit. Si je puis me permettre une explication, très cher, comme les ressources étaient quasi épuisées dans cette interminable guerre contre la Sabbat, une rumeur dit que sa Majesté aurait engagé les Assamites pour...assister le Prévôt et ses hommes.

Madeleine marque une pause, et semble songeuse, puis elle reprend.

- Pour ce qui est de la raison de leur présence, j'avoue être dans le brouillard total. dit-elle en se redressant dans sa chaise...

*C'est apres presque 1 heure de discution,que la Prince et la belle Assamite sortire de derriere le rideau.
La prince vint se placé bien en vue de tout le monde,puis dit de un ton un peu plus elevé.*

-Tout le monde s'il vous plait,j'ai une annonce importante a faire,alors je requiere que tout le monde ecoute.

*elle fit une pause,puis poursuit.*

-Apres mainte discution et negociation,et pour le benefice directe de la ville,le clan asamite aura en notre ville une ambassade permanente et agieront en tant que consultant,offrant aide et support si le besoin est,vue la situation mouvementé,tout cela dans le but de rendre plus securitaire la ville et ses environs,car le prevot et le fleau sont surchargé.
Alors je vous pris de les consideré comme etant citoyen a part entiere de notre communauté.

*Elle regarda tout le monde et continua.*

-Mon autre annonce sera sur un ton un peu plus officiel.
Ma mission ici en tant que Prince de la cité est maintenant terminné,la Camarilla demandant a ce que ma charge d'archon sois reprise,je doit donc m'executé et laissé la place,ainsi que trouvé un successeur qui sera a la hauteur.

-Par ordre directe du cercle interne Camarillien,vous devez d'ici 1 semaine,procedé a l'election de un nouveau prince ou princesse.
Ce vote une fois cela fait,sera officialisé et formalisé dans les regle par la visite et la validation de monsieur Jaroslav Pascek,JUSTICAR Brujah,donc je vous recommande d'etre certain de votre choix,et de respecté le delais impartie.

*Puis elle devint silencieuse,son regard sur chaque personne de la ville,puis elle dit.*

-Ce sera tout,vous etes maintenant libre de partir quand vous le souhaiterez,puisse la nuit et les ombres veillez sur vous.

*puis elle va s'assoir sur la chaise de Prince,mais sans rideau cette fois.*

Avec le recul, Jacky avait repris une attitude très calme. Elle avait comblé son esprit avec des pensées agréables, laissant loin derrière cette soudaine colère, que sa fille avait, bien malgré elle, provoqué.L'ancienne Brujah écoute cependant avec attention l'annonce de la future ex-prince de Québec. Mais elle n'en était nullement surprise. La dame avait dignement rempli son mandat et retournait vers ses fonctions d'origine. Elle observe cependant son mari, qui lève un sourcil désapprobateur à l'annonce de l'ambassade des assamites qui sera établie dans la cité.

Son attention se rapporte ensuite à sa fille, qui se présente devant elle en lui requérant une rencontre. Sa créatrice la regarde avec un air calme et bienveillant, arborant un léger sourire. D'un geste de la main, elle invite Nassa à prendre place :

• Mais bien sûr, ma chère, dit Jacky d'un ton mélodieux.
  
  Après que son unique infant ait pris place, Jacky se penche sous la table et extirpe un dossier d'une petite mallette en cuir et le dépose sur la table.
  
  - Avant tout chose, je veux que tu saches que ma colère n'était aucunement dirigée vers toi et je m'en excuse, dit-elle d'un ton empreint de sincérité.
  
  Jacky ne voulait pas aborder le sujet de la guerre immédiatement, se disant que le moment était mal choisi. Elle ouvre le dossier devant Nassa. Cette dernière y voit la photo d'un récipient de cristal, finement travaillé, qui semble être rempli d'un liquide étrange. Si Nassa feuillette le dossier, elle ne voit que un dossier bien monté. Jacky se penche vers son infante et parle à voix basse pour ne pas attirer les oreilles indiscrètes :
  
  - Voilà la raison pour laquelle je t'ai demandé de venir. Je sais que ton expertise en ce qui concerne les sciences occultes et les artéfacts de l'Europe de l'Est et du Moyen-Orient sont probablement plus poussées que les miennes. Cet objet fait parti de notre collection depuis peu, et il a été trouvé au Moyen-Orient. Nous avons tenté de l'ouvrir, mais nos forces combinées n'ont pas réussi à en venir à bout. Alors, j'apprécierais beaucoup si tu restais quelques temps pour étudier cet objet. Tu pourrais évidemment avoir accès à la collection, si d'autres objets requéraient ton expertise.
  

Ce fut au tour de Franco de se rapprocher de la conversation. Il retire ses lunettes fumées pour les ranger soigneusement dans une poche de son veston. Il avait repris un air affable, sachant très bien que la moindre petite taquinerie risquait de brusquer l'équilibre fragile entre Jacky et son infante :

- Pour répondre à ta question, ma chère, la Prince est arrivé ici il y a un an. Nous étions en pleine guerre et le Prince qui était là à ce moment avait déserté la ville. Je t'épargne les raisons. Nous étions à bout de ressources et le conseil Interne a envoyé Madame De Flores, qui était alors archon pour le justicar Brujah, pour prendre en charge la ville et mettre un terme à cette foutue guerre, ce qu'elle a fait de main de maître. Maintenant que la paix est restaurée, elle reprend ses fonctions d'Archon.

Franco prend la main de Jacky dans la sienne. Les époux éternels échangent un regard teinté de tristesse.

- Malgré ce que tu peux penser, nous sommes heureux que tu sois là, dit le prévôt. C'est juste qu'il demeure une certaine tension dans l'air, même un an après la guerre, dit-il de sa voix calme et grave.

Bien qu'elle ne le laisse pas transparaître, Jacky se demande s'il reste encore une once de compassion ou d'altruisme dans le coeur de son infante. Elle était heureuse d'avoir choisi un compagnon pour passer son éternité, et de ne point avoir laissé dériver son coeur vers la froideur et l'indifférence. Cependant, son air placide ne laisse aucunement paraître ses pensées. Jacky balaye la salle d'un coup d'oeil sans arrêter son choix sur qui que ce soit :

- Pour le moment, je pense qu'il y a peu de candidats dignes de cette position. Celui ou celle qui voudra devenir Prince devra démontrer qu'il ou qu'elle a à coeur les intérêts de la cité et devra être digne de nous diriger, dit-elle d'une voix paisible.

Suite aux annonces de la senhora Florès, le visage du Shérif se crispe légèrement. Son visage se tourne en direction de la Lasombra, complètement impassible; mais pourtant l'ancien Ventrue bouille de l'intérieur. Il a cette désagréable impression que son travail d'une décennie vient d'être balayé du revers de la main pour laisser place aux onéreux Assamites, qui étaient certes efficaces mais qui ne connaissent rien de cette ville, de son histoire, de ses enjeux.

Bien qu'il fasse preuve d'une contenance exemplaire, Franco se lève et délaisse la compagnie de sa femme. Il échange quelques mots en espagnol avec Jacky et sort un moment sur la terrasse. Les mains sur le rebord de la galerie et laisse échapper une sorte de grognement, si peu caractéristique d'un ancien Ventrue.

Il aurait cru que cette soirée en aurait été une de réjouissances face à la paix qui subsiste depuis un an.Mais elle avait été une déception du début à la fin : l'arrivée de l'infante de Jacky qu'il trouvait désespérément acrimonieuse et égoïste, sa énième prise de bec avec Hobbes et maintenant, ça, les Assamites qui avaient maintenant pignon sur rue dans une ville camarillienne.

Il s'était dévoué corps et âme à cette cité depuis 10 ans, souvent au péril de sa propre vie. Les sacrifices qu'il avait faits sont nombreux. Il savait fort bien que la senhora Florès ne posait pas ce geste pour lui nuire, mais il avait cette impression qu'il n'était plus en mesure de défendre la ville de manière efficace.

Franco demeure quelques instants sur le balcon, histoire de se calmer et de reprendre ses esprits puis revient dans la salle, affichant un air placide. Il reprend sa place auprès de son aimée comme si rien ne s'était passé

François remercia madame de Montpellier de sa réponse d'un simple hochement de la tête. Il se redressa quand la Prince fit sa proclamation.

- Enfin ! Ce n'est pas trop tôt.

Quand Lady de Flores eut fini son discours, le toréador baissa la tête et ferma les yeux. Des traits de contrariétés perçèrent l'écran de son visage. Il poussa un soupir...

Bien que son attention est dirigée davantage vers la musique ambiante, Madeleine de Montpellier redresse solennellement la tête pour entendre l'annonce de la Dame Florès. Lorsqu'elle termine son discours, la primogène Toréador cache tant bien que mal son désarroi. Elle qui avait pris tant de temps à établir un lien de confiance avec les autorités princières, voilà qu'elle venait de voler en éclats. Tout comme François de Charentes, la réaction de Madeleine se veut discrète, mais teintée d'un voile de déception.




Pris dans une discussion affaires avec Thomas, Anthony Merchant ne prête pas grande attention à ce qui se passe. Il observa d'un oeil distrait l'arrivée du contigent Assamite, sans grand intérêt. Tant que ces Kindred venus du désert ne nuisent pas à ses affaires, leur présence ne leur dérange guère. Cependant, lorsque la Prince fait une annonce officielle, le primogène Ventrue lève la tête pour écouter ce discours qui se veut finalement décevant. Pour lui, que ce soit elle ou un autre qui dirige la ville, tant que le candidat écoute et suive les recommandations du conseil des primogènes, cela lui importe peu. Anthony hausse simplement les épaules puis hoche de la tête.



Demeuré dans un coin de la pièce depuis le début de la soirée, le bouillant Lucas Hobbes semble s'être assagi et plongé dans une profonde réflexion. Il avait effectué quelques appels durant la soirée mais sans plus. Contrairement à ses habitudes, il s'était fait observateur sans participer à l'action. Somme toute, la soirée ne lui avait pas été des plus bénéfiques, il s'était fait remettre à sa place par le shérif et par une nouvelle-née et il avait somme toute perdue la face devant la presque totalité de la Camarilla. L'arrivée de l'ambassade Assamite n'était pas sans le surprendre; mais il préféra ne pas aggraver son cas et rester sur ses positions initiales. Après le discours officiel de la Prince, un voile de colère se dessine sur le visage du primogène Brujah. Il se rassied pour se contenir.




La régente et primogène Tremere était demeurée le nez dans un livre une bonne partie de la soirée, répondant de temps à autre à son portable, lançant des instructions tantôt en anglais, tantôt en allemand, à des subordonnés, qu'elle semblait trouver très peu fiables. Aussitôt les Assamites arrivés, Ingrid Himmler lève les yeux de son livre, l'air glacial et sans mot dire, elle envoit un message texte sur son portable. Puis, la dame Florès vient annoncer la fin de son règne et l'arrivée officielle des Assamites dans la cité. Ingrid pince ses lèvres de dégoût, pourquoi une autorité camarillienne avait-elle autorisé l'arrivée de ces individus dans la cité, sans tenir compte de la compétence des Kindreds déjà présents ? Cela ne semble pas dépasser la régente, mais elle fait aussitôt signe au gardien des Élysées de venir la rejoindre.

Après ces déclarations qui semblent avoir peu d'impact sur les Kindred, et qui pourtant devrait susciter la contreverse, l'ancienne Brujah n'est nullement surprise, même si elle-même ne s'y attendait pas. A l'instar de son mari, la belle Espagnole ne laisse paraître sa perplexité. A un certain moment, elle tourne les yeux en direction de François de Charentes, puis brièvement vers Hobbes et enfin, elle balaye la salle de ses prunelles azures.

Il faut avoir vécu pour déceler la moindre petite réaction de la part de ses semblables. Un simple regard lui avait suffi pour tâter le pouls réactionnel de l'assemblée. Lorsque son mari revient de la terrasse, Jacky le gratifie d'un sourire à la fois amoureux et bienveillant puis se lève, et, d'une grâce féline marche vers le primogène de son clan, qui semble avoir beaucoup de mal à cacher sa désapprobation.

Hobbes se lève aussitôt à l'arrivée de l'ancienne du clan. Jacky l'intime au calme en posant une main apaisante sur son épaule. Elle lui dit quelques mots et Lucas Hobbes se recule :

- Vous n'êtes pas sérieuse ?

Jacky lui répond d'un sourire et continue de parler à voix très basse. Résigné, l'ancillae suit Jacky jusqu'à la table ou est assis Franco. Ce dernier se lève de sa chaise d'un bond. Jacky connaît le coeur de son homme mieux que quiconque et d'un seul geste réussit à freiner son envie de casser la figure du primogène Brujah.

Les trois vampires finissent par marcher en direction de la terrasse. Après qu'ils aient franchi le seuil de la porte, Lucas Hobbes ferme prestement la porte derrière lui, laissant aux trois vampires tout le loisir de discuter.

Après un moment, les trois vampires entrouvrent la porte de la terrasse. Jacky sort la première, l'air flegmatique mais néanmoins teinté d'une once de contentement.

Un geste particulier s'exécute entre Franco et Hobbes : une solide poignée de main suivie de quelques mots :

- Alors, tout est clair, Hobbes ? dit Franco, en fixant le Brujah droit dans les yeux

- Limpide, shérif, lui répond Hobbes. Si vous voulez m'excuser, j'ai quelques appels à faire.

Le Prévôt salue le primogène Brujah qui regagne sa place près de la fenêtre, un cellulaire à la main. A mi-chemin entre la table de sa bien-aimée et la porte de la terrasse, le pas hardi de Franco est stoppé par la discrète vibration d'un cellulaire accroché à sa ceinture. Le Ventrue marche vers un coin afin que cette conversation malvenue n'impotune personne.

- C'est mieux d'être important, dit-il, d'un ton manifestement agacé
-...
-Sérieusement ?
-...
-Très bien, fais les arrangements nécessaires.

Franco referme prestement le petit appareil de métal qui semble si minuscule entre ses mains puissantes. Son être partiellement caché dans la pénombre lui confère une expression quelque part entre le sinistre et le mystère. Pourtant, un rictus mauvais, voire cruel se dessine sur le visage du guerrier Ventrue. Il reste un moment dans le clair-obscur avant de se glisser à nouveau dans la lumière rougeâtre. Lorsqu'il regagne la gracieuse compagnie de son aimée, il embrasse cette dernière, comme si c'eut été la première fois et reprend place auprès d'elle.

*Apres etre sortie de sa discution avec la dame en noir,l'ambassadrice Assamite regagne la table ou sont allé les siens,puis leur parle quelque minute en se rassoyant,cela semble important.

*Apres quelque minute de silence de sa part,elle ouvre a nouveau les yeux,cligne des paupiere quelque fois,puis ensuite pose son regard sur la salle.
L'ancienne prince avait pris une decision qui semblais faire controverse parmis les gens de la ville,elle esquissa un sourire en coin,puis se pris a contemplé chacun des individus un bref instant,comme si elle mesurais un peu leur reaction.
Elle allais devoir partlé a certaine personne semble t'il,songeuse,elle choisie d'abord de parlé au sherif,elle regarda dans sa direction,et lui fis un gracieux geste de la main,l'invitant a vennir la rejoindre alors que elle se leve pour gagné la terrasse a son tour.*

A peine vient-il de reprendre une place confortable que la présence du Shérif est à nouveau sollicitée.

Franco s'était pourtant fait un devoir de dissimuler son mécontentement mais en vain...A croire que cette sombre dame disposait d'un sens aiguisé de l'observation.

D'un air placide, il se relève et marche à la suite de la Senhora Florès, il lui ouvre la porte avec diligence, sans mot dire et la referme aussitôt les deux Kindred rendus dehors.