Premiere soiré

Jacky ne peut réprimer un rire discret aux dires de son infante...

- Contrairement à toi, c'est parce qu'il est arrivé en retard qu'il s'est fait remarquer, dit Jacky à voix basse.


Jacky laisse échapper un long soupir et observe son mari du coin de l'oeil, lui envoyant de temps à autre des sourires coquins...Ils ne s'étaient pas vus depuis plusieurs nuits, tant les préparatifs de la soirée avaient occupée le shérif.

François se dirigea vers les deux femmes en ce qui parut une éternité. Contrairement à ce que le Prévot pouvait imaginer, c'est sur Candice que son regard était posé et sur nul autre. Il attendit que le couple éternel finissent leur petit jeu afin de pouvoir être un tant soit peu seul avec la coréenne.

Il prit délicatement sa main et la porta progressivement à ses lèves.

- Jamais je n'aurais cru qu'en ce si frigide fief de la francophonie je trouverais une fleur aussi sublime.

Il dépose alors ses lèvres ne la quittant jamais des yeux, comme s'il ne désirait jamais se départir de ce regard.

L'arrivée des autres convives ne sut le tirer de son envoûtement sauf bien sur la Prince. Il mit à son passage la main droite sur son abdomen et s'inclina respectueusement. Revenant à Candice :

- Dites-moi, qui êtes-vous ?

Il y avait quelque chose dans sa voix. Sirupeuse, enchanteresse. On aurait envie de l'écouter parler éternellement...

Satisfaite par l'initiative tardive de François, Candice afficha un sourire révélateur lorsque ses lèvres touchèrent sa main.

'' J'habite Québec depuis près d'un an. Je suis Candice, du clan de la rose ... Mais ça, vous le saviez n'est-ce pas?.

(...) Cette entrée marquée, vous ne semblez en craindre les représailles... Pourquoi? ''

Un autre rire clair s'échappe de la bouche de Jacky. Elle pense à Philippe qui piétiner d'impatience dans le garage puisque l'entrée à cette salle lui était interdite. Voilà des jours que la Prince le faisait languir.

Jacky répond à son infante d'une manière tout aussi impeccable mais plus posée dans la langue moscovite :

- En fait, Philippe en a fait la demande à Franco il y a une semaine environ. Franco attend la décision de la Prince. Mais je ne crois pas qu'elle refuse. Si elle accepte, ce sera fait dans les prochaines nuits...

A mesure qu'elle écoute son infante parler, Jacky se remémore la première rencontre avec Philippe, dans les bas-fonds de la Louisiane et cela la fait sourire. Elle reprend cette fois en français :

- Je ne m'en ferais pas trop pour ça, ma belle. Je ne pense pas que ça le change beaucoup. Il a vécu auprès de Franco pendant 150 ans, il y a de quoi développer un certain attachement, et certaines ressemblances. Mais, malheureusement, le clan Ventrue, tend à avoir une certaine rigueur, qui peut parfois être désagréable...

La brujah marque une pause, comme si elle ne souhaitait pas s'étendre davantage sur le sujet.

Elle se penche vers Nassa, et lui murmure plus discrètement :

- Entre nous, je pense qu'une petite virée en ville lui fera le plus grand bien.

Le visage de la Brujah s'éclaire, elle était si fière de sa fille, de ce qu'elle était devenue...

- Ma chère fille...Il y a longtemps que ton père et moi ne sommes sortis. Depuis la fin de la guerre, nous n'avons cessé de travailler, que ce soit pour la sécurité, ramasser des informations, tout y passe. Et Philippe, il a toujours aimé accompagner Franco dans ses fonctions. Personne ne lui a jamais forcé la main pour faire quoique ce soit. Lorsque je lui ai demandé pourquoi il avait attendu si longtemps pour se faire étreindre, il m'a dit qu'il était simplement rendu à cette étape dans sa vie, que cela ne changerait rien à ses habitudes, ou presque.

La belle Brujah enroule nonchalamment de longues mèches brunes autour de ses doigts comme une petite fille, en se mordillant la lèvre inférieure.

- Pour ce qui est d'être affamée, tu ne saurais pas si bien dire. Nous vous laisserons sortir en tête à tête. Franco et moi avons besoin de nous retrouver, dit-elle en détaillant pour la énième fois son amoureux, qui avait l'air de s'ennuyer à mourir.

Lors de sa sortie de son entrevue avec la Prince, Thomas se dirige vers Candice et François sans interrompre leur conversation.

Gustav prenait toujours des notes, portant encore sur les épaules son lourd veston gris, lui donnant un air vieillot contrastant avec ses cheveux blonds courts taillés en brosse.

Se levant, il va voir Héléna "Bonsoir, j'ai cru comprendre que vous occupiez la charge de maîtresse des harpies?" demande-t-il avec un accent est-européen. "Je viens d'arriver en ville, mon clan a dû faire l'annonce de ma venue, auriez-vous l'amabilité de vérifier que c'est bel et bien le cas et, lorsque son emploi du temps le lui permettra, me présenter à la Prince?"

*la toreador le regarda un moment et lui sourie en disant*

-Oui c'est bien moi la maitresse des harpies,je m'apelle Helena.
-Vous eteas frais arrivé ce soir donc......attendez que je verifie si on ma prevennue.

*puis elle ouvre le livre de cuir,fort beau et finement gravé sur la couverture,les pages a l'interieur a mesure que elle feuillette,sont toute aussi de bon gout,portant chacune une enluminure finement detaillé,puis apres un moment elle revien a Gustav et dit*

-Non on ne m'avais pas prevennue encore,surement esce un oublie car d'habitude votre primogene ne manque jamais au protocole,et votre clan est connue pour en avoir un assez stricte.
-Pour voir la Prince,demandez au prevot il va vous annoncez a son altesse,je n'ai point besoin de vous dire que sa majesté est du clan Lasombra n'esce pas?

*elle lui sourie ensuite en fermant le livre et lui designant Franco de la main.*

-Laissez moi seulement votre nom au complet,que je fasse les verification d'usage.

Bien avant que la conversation ne soit intérrompu, les Toréadors purent s'entretenir.

Se relevant du baise-main, François ne put s'empêcher de contempler les atours de Candice, et ce, à la limite de la décence. Répondant à la première question :

- Je dois avouer que j'avais quelque peu entendu parler de vous. Mais la desciption que l'on m'a sommairement faite ne rend pas justice à la fresque que j'ai devant moi.

Puis après la deuxième, un sourire plus large vint se déployer sur son visage.

- Alors que vous ne me connaissez que de nom et de clan, vous vous inquiètez pour moi ? J'en suis fort aise. Mais n'ayez crainte, je suis en cette cité pour une raison. Si le besoin de la cité ainsi que mes aptitudes l'emportent sur mes excentricités, alors nous aurons l'occasion de nous côtoyer d'avantage. Circonstances que j'affectionnerais particulièrement.

Une ambiance de convivialité s'installe dans la pièce ou les Kindred sont installés. Une douce musique classique est joué par un quatuor à cordes pour agrémenter les oreilles de ces êtres à la fois éphémères et éternels.

Émergent alors d'une pièce les quatre primogènes des clans Brujah, Ventrue, Toréador et Tremere, qui viennent tous juste de terminer une longue réunion.

Le premier à sortir est Lucas Hobbes, primogène Brujah, avec un air terriblement ennuyé.



Cependant, lorsqu'il parcourt la salle du regard et y voit toutes les jolies dames qui s'y trouvent, Lucas Hobbes ne peut s'empêcher de sourire.

Par la suite, la primogène du clan Toréador, Madeleine de Montpellier, sort de la salle d'un pas léger. Elle semble radieuse dans sa robe rouge.



Elle écoute pendant quelques instants la musique jouée par le petit orchestre et se trouve une place d'ou elle pourra admirer le reste de la salle.




Ce sera au tour du primogène Ventrue, Anthony Merchant, de faire son entrée. Il ferait quelques pas vers le Prévôt pour lui dire quelques mots à l'oreille, auquel ce dernier acquiescera avec un petit sourire en coin. C'est son Blackberry collé sur l'oreille que le jeune homme marche d'un pas raide et rapide jusqu'à une table vide sans vraiment regarder autour de lui.

La dernière à sortir mais non la moindre, est la primogène et régente Tremere, Ingrid Himmler, radieuse et sobre dans une robe de soirée de couleur bourgogne.



Elle avait été informée à la dernière minute qu'un membre de son clan allait arriver en ville. Lorsqu'elle voit la maître des harpies, elle marche d'un pas rapide dans sa direction.

- Madame Sinclair, je vous prie d'accepter mes plus humbles excuses, j'ai été informée de l'arrivée d'un membre de mon clan pendant la réunion...Veuillez m'excuser pour ce désagrément

"Ah, je vois que ma primogène est là. Excusez-moi des désagréments, mais le clan m'a envoyé un peu rapidement. Mon nom complet est Gustav de Neubourg, et j'arrive directement de Vienne. Je ne suis pas très doué en civilités, veuillez donc pardonner mon empressement à en finir."

Avec un rapide signe de tête, Gustav se dirige vers Franco du pas rigide du militaire de la vieille aristocratie.

"Monsieur le prévôt, Gustav de Neubourg, j'arrive de Vienne pour un entretient avec son Excellence la Prince."

Bien que le prévôt a l'habitude des réunions officielles, l'ennui tend à s'étirer. Les entretiens avec la Prince vont sans doute s'étirer pendant encore un moment, sans doute.

Lorsque les primogènes sortent de leur réunion, Franco les suit des yeux jusqu'à ce que son propre primogène vienne lui confirmer l'issu de la réunion, ce qui le fait sourire. Il voit ensuite un nouveau visage.

A l'arrivée du membre du clan Tremere, le prévôt invite ce dernier à traverser le rideau :

- Sa Majesté vous recevra dès maintenant.

Il écarte doucement le rideau pour laisser passer ce nouveau venu :

- Votre Majesté, monsieur Gustav de Neubourg, du clan Tremere, souhaite vous rencontrer...

Candice tenta vainement d'ignorer les flatteries de son confrère de la rose. Elle esquissa un léger sourire un peu gênée.

Lorsque les primogènes firent leur entrée, elle suggéra: " Nous devrions aller saluer Madeleine ''

Puis elle quitta son siège rapidement.

Lorsque Jacky voit apparaître le primogène Brujah, son visage se crispe légèrement. Elle se redresse dans son siège et ne met à frotter frénétiquement son pouce contre son index, signes d'impatience peu trompeurs. Elle le suit de son regard méprisant pour se tourner vers sa fille :

- Décidément, ma chère, tu as les mots pour chaque situation ce soir...

Lucas Hobbes capte un instant les yeux de l'ancienne de son clan. Malgré toute sa bonne volonté, il n'avait jamais réussi à se faire apprécier d'elle....

Ce soir encore, elle était un délice pour les yeux mais elle avait encore ce très vilain défaut : celui d'être la compagne du Prévôt...

Auprès d'elle, une créature, non moins exquise, qu'il détaille des pieds à la tête sans aucune délicatesse...

"L'occasion était trop belle, se dit-il"

Faisant fi du visage dédaigneux de Jacky, il se mêle insidieusement à la conversation en s'attardant davantage sur les décolletées que sur les regards :

- Ma chère Jacky, très en beauté ce soir...Mais dis-moi, qui est cette délicieuse créature à tes côtés ?

Un sourire forcé sur le visage, Jacky constate avec déception que Hobbes n'avait toujours pas soigné ses manières.

- Bonsoir, Lucas. Je vois que tu es toujours aussi...délicat avec la gente féminine. Mais, je te pardonne pour cette fois. Voici mon infante, Nassa Nemov, directement de Moscou.

Dans un délicat geste de contention, Jacky dépose sa main sur le bras de sa progéniture :

- Nassa, je te présente Lucas Hobbes, le primogène de notre clan, qui nous représente si bien auprès de sa Majesté, dit-elle d'un ton empreint de sarcasme.

*puis la Prince sortie de derriere le rideau,et regarda la piece un moment,silencieuse,et vit que les primogene pour la plupart avais terminné leur reunion,elle chercha ensuite le prevot des yeux,et quand elle le vit enfin,elle alla doucement vers lui.et lui dit.*

-Monsieur Santiago mon cher,vous serez surement satisfait d'apprendre que je vien de nommé le nouveau Gardien des Elysium,monsieur Gustav du clan Tremere assumera des ce soir cette fonction.

*elle vois aussi le petit jeu du primogene Brujah envers Jacky,elle regarde la scene sans bronché,mais en regardant ce qui se passe,n'etant pas du moin,mellé a la conversation de Jacky.*

François releva la tête a l'annonce au sujet des primogènes. Il les observa d'un air investigateur.

- Cela serait de circonstance. Je vous serais gré de me présenter.

Il tendit son bras a la l'ex-mannequin accompagné d'un sourire enthousiaste.