Premiere soiré

Lorsque la Prince se penche à son oreille pour lui annoncer la nouvelle, Franco ne peut réprimer un sourire en se caressant le menton.

- Voilà une excellente nouvelle, votre Majesté. Si vous voulez m'excuser, je vais aller rejoindre ma famille, dit-il en faisant une courte révérence.

Franco aperçoit Lucas Hobbes en train de discuter avec sa femme et son infante,et cela ne semble guère plaire à Jacky. Il n'en fait pas de cas et vient prendre place auprès de la belle Brujah, écartant doucement une mèche de cheveux, pour lui murmurer quelque chose à l'oreille.

Puis, il daigne lever les yeux vers le Primogène Brujah avec un large sourire :

- Bien, bien, monsieur Hobbes, j'ai à peine le dos tourné, que déjà vous convoitez déjà les deux femmes de ma vie ? Je suis déçu, vraiment....

"Vous présenter?" Candice, bien qu'un peu embarrassée, demeura très calme.
Elle prit le bras offert par François et fît un léger signe d'acquiescement.
En fait, tout chez Candice était plutôt... léger.
Elle avait l'élégance du toréador, mais pas sa flamboyance.
Elle faisait tout avec discrétion et délicatesse.

Ils se dirigèrent donc vers la primogène.
Elle adressa, la tête inclinée, un très sobre : " Bonsoir Madeleine "

La primogène semble être entourée d'un halo brillant lorsque les deux membres de son clan se présentent devant elle. Un sourire angélique se dessine sur son visage.

- Bien le bonsoir, Candice. Ma chère, vous êtes légère et fraîche comme la brume du matin, dit-elle de sa voix chantante enrobée d'un délicieux accent typiquement français.

En se tournant vers François de Charentes, la Toréador esquisse un sourire :

- Et vous devez être François de Charentes. C'est un honneur pour moi de faire votre connaissance et de vous accueillir dans notre bien-aimée cité. J'ai entendu parler de vous par une connaissance commune. Je vous en prie, prenez place avec moi, pour apprécier cette soirée si harmonieuse...

Sans s'adresser à personne en particulier, comme si elle pensait à voix haute...

'' Il est agréable de voir comme notre famille brille ce soir. ''

Hobbes ne peut réprimer un rire à la réponse de Franco. Il serait si simple de le faire sortir de ses gonds, de lui faire perdre la face devant la Prince et prouver à quel point il a ses propres intérêts avant les intérêts de la ville. Il reprend sur un ton plutôt amusé :

- Mais voyons, Franco, c'est tellement plus amusant de le faire quand vous êtes là. Je veux dire, l'une des membres de mon clan s'est abaissé à partager son éternité avec un pauvre mec qui a un un manche à balai enfoncé dans l'arrière-train, il faut bien que je lui offre un peu de changement de temps à autre...(puis se tourne vers Nassa). Vraiment, ma jolie, tu penses que tu peux tirer une quelconque éducation d'une femme qui a choisi de renier son clan pour teinter son sang de celui de l'ennemi ?

Gustav s'approche de Franco et de Hobbes. Sans laisser le temps à Franco de répondre, il commence, tout sourire, ne semblant pas avoir vu la tension dans l'air:

"Vous savez ce que j'aime de l'Amérique? La fraternité qui règne dans ses camarillas, que je compte bien aider à maintenir, grâce aux vertus de respect de l'autre et de retenue. Je suis content de voir qu'il existe déjà entre le clan Ventrue et Brujah une franche camaraderie, exempte de pointes cachées ou de répliques inappropriées, qui j'en suis certain, sera maintenue à l'élysée"

Franco laisse échapper un petit rire sinistre et son sourire ne s'efface pas. Il se tourne vers le nouveau gardien des Élysiums :

- Mon cher, quel zèle ! Avec un tel rapiditié d'intervention, je félicite sa Majesté d'avoir remis cette responsabilité entre vos mains. Vous m'impressionnez.

Puis, Franco se lève pour faire quelques pas vers Hobbes, affichant ce petit air amusé :

- C'est tout ? Tu as terminé ? Franchement, Hobbes, change de disque. Depuis 10 ans que je t'entends répéter les mêmes choses, ça commence à devenir lassant. Croyais-tu sincèrement être capable de me faire perdre patience, ou de me faire sortir de mes gonds ? Si tu veux passer ton éternité à perdre ton temps à détester les autres, c'est ton droit. Mais tâche de faire preuve d'un peu plus d'imagination.

Le prévôt marque une pause avant de continuer, toujours en fixant le Brujah dans les yeux :

- Ce que je n'arrive pas à comprendre, c'est pourquoi tu convoites systématiquement tout ce que je possède : ma femme, remarque sur ce point, je peux comprendre, mon poste, ma réputation.Tu crois que tu réussiras à acquérir tout ceci en perdant ton temps en rumeurs insubtancielles et en railleries de bas-étages ? Commence par agir comme l'ancien que tu es sur le point de devenir. Peut-être à ce moment, j'envisagerais de t'accorder une quelconque attention.

Gustav, resté un peu en retrait, se râcle la gorge. Curieux réflèxe chez un vampire.

La discution entre le Shérif et son ennemi avaient attiré bon nombre d'oreilles curieuses, toutes pendues aux lèvres du bouillant Brujah afin qu'il lance une répartie cinglante au prévôt et à Nassa pour ces insultes. Les idées se bousculent dans son esprit et pourtant, il n'arrivait à formuler une idée qui en vaille la peine. Mais il bouillait...Il entendait la voix de son sire lui répéter et répéter que les Ventrues étaient les ennemis à abattre. Les poings serrés, le regard ardent, il se tourne d'abord vers le Prévôt :

- Eh bien, monsieur le Prévôt...Je dois dire que pour une fois, vous avez réussi à me laisser sans voix.

Il se tourne vers Nassa et tâche de se contenir le plus possible :

- Mademoiselle, vous êtes bien la fille de votre mère, et pour cela, vous avez mon respect. Si vous voulez bien m'excuser...

Le Brujah quitte la table pour se réfugier près d'une fenêtre. Il perd son regard dans la nuit, visiblement ébranlé par les propos que l'on venait de tenir à son égard.

*La prince avais observé la discution entre le Brujah et son prevot,et fut surprise du calme avec lequel la situation c'est reglé.
Franco fut de un calme olympien,et pour leur part les Brujahs avais reussie un veritable exploit de volonté en gardant leur sangs froid,elle en avais deja vue certain tout demolir pour moi que ca.
L'intervention de Gustav fut rapide,et efficace,faite avec precision.
Peu apres,la Prince approchera du petit groupe,pour dire a Jacky.*

-Dame Fermosa ma chere,amenné votre jeune prodige sur la terasse quelque minute que elle puisse se calmé,elle semble tendue et a besoin de prendre un peu de recule je crois.

*puis Elle regarda Nassa et lui dit.*

-Je doit dire que je suis impressionné de votre calme,vous etes une brujah,mais une Brujah de coeur,de tete,qui sais utilisé le don de parole et placé les mots juste de facon aussi dur que vos frere guerrier,et cela,est une grande qyualité qui vous mennera loin dans notre societé,vos maniere,et votre franchise,continué ainsi.

*puis elle se tourne vers Franco,et le regarde un moment,puis lui dit.

-Vous etes fascinant a quel point votre tolerance est grande......apres toutes ces années,ca me frappe encore,vous etes un tres bon exemple du controle de soi et de la patience propre a votre clan,voila une qualité importante dans vos fonctions.

*puis elle leur fait un sourire en coin a tous,et va doucement vers le primogene Brujah,puis se place face a lui,main jointe devant elle,et lobserve en silence,attendant que il lui parle,car elle,elle a des chose a lui dire.*

Les idées tourbillonnent comme vent de tempête dans la tête du Brujah, tant il a du réprimer un désir de violence. Il avait eu envie de sauter à la gorge du shérif et pourtant, il ne savait pas ce qui l'avait retenu.

Lorsque la Prince se présente devant lui, Lucas Hobbes relève la tête :

- Votre Majesté, je suppose que vous avez été témoin de la scène, alors, vous m'en voyez désolé. J'imagine que cela doit satisfaire les amateurs d'intrigue de me savoir vaincu. Mais je ne crois pas au hasard, dit-il en jetant un coup d'oeil au prévôt.

Jacky suivait la scène avec un certain amusement, depuis que son mari les avait rejoint. La patience de ce dernier n'est pas sans l'impressionner, de même que la réaction de Hobbes qui la laissa perplexe. Lorsque la Prince vient les rejoindre, Jacky se lève pour accueillir la souveraine. Aux dires de cette dernière, Jacky aquiesce avec un léger sourire :

- Je le pense aussi votre Majesté, qu'un peu d'air frais remet les idées en place, n'est-ce pas, ma chère, dit-elle en se tournant vers Nassa.

Lorsque la Prince s'éloigne et qu'elle entend de nouveau sa fille se plaindre, Jacky perd un peu son sourire en répondant à sa fille en russe :

- Pourquoi ne vas-tu pas prendre l'air, Nassa...Je pense que ça te fera le plus grand bien...

Avant que cette dernière ne tourner les talons, Jacky lui glisse à l'oreille :

- Et je ne sous-estimerais pas les connaissances linguistiques d'une Lasombra qui me devancent de quelques siècles.

*elle acquiesce au dire du Brujah,et lui repondra ceci.*

-J'ai vue et ecouté cette petite altercation oui en effet monsieur Hobbes,je ne vois dans ce conflit que une bataille d'ego......

-Je crois aussi que vous perdez votre eternité avec une haine inutile qui vous fut transmis par un sire fort peu sage au sujet de un autre clan,pour le seul propos de la chute de un reve qui etait que trop utopique ne croyez vous pas?

-Certes ce projet aurais pu etre une veritable reussite,mais aucun vampire en cette ville,et bien entendue presque aucun vampire dans cette Camarilla ou ailleur sont encore en vie pour pouvoir en parlez avec legitimité,et dire ce qui s'est reelement passé.

-Alors ce que j'attend de vous est simple......apres cette nuit,je vais faire joué quelque relation,et vous arrangé une rencontre avec quelqun qui a vecue la chute de Carthage,car visiblement,vous ignorez beaucoup de chose,a votre retour si vous haissez encore quelqun a cause de son sang,et non pas a cause de l'individus lui meme,de ses reussite,ou ses echec,c que vous n'aurez pas encore compris.

*puis elle marque un temp d'arret,pour regardé le jeune Brujah,puis dira ensuite.*

-Comprennez bien que mes intention,sont de vous montrez la voie de la sagesse,car je ne pourrais toleré l'ombre de un conflit ouvert entre vos 2 clan,alors si a votre retour,la situation n'a pas encore changez,je me verais contrainte d'eradiquez la source du probleme,et de vous exclure de la ville.

-Esce que vous comprennez bien mes intentions et ce que j'attend de vous?

*puis elle le regarde patiament,en silence,attendant sa reponse.*

Le primogène Brujah écoute la souveraine avec attention et respect, deux notions qui étaient très peu fréquentes dans son cas. Lorsque la souveraine lui parle de Carthage, il se rappelle les longues histoires que son sire lui racontait, alors qu'il n'était qu'un nouveau-né, à l'ombre de la révolution américaine. Il s'était laissé endoctriné jusqu'à la moelle et il le constatait maintenant. Il incline la tête respectueusement devant la Prince :

- Je comprends très bien, madame, et votre geste m'honore et je m'y emploirai avec soin. Vous n'aurez qu'à me prévenir lorsque ce sera chose faite.

-Excellent monsieur Hobbes,vous m'en voyez ravie.

*Puis elle laissa le Brujah a ses reflexions en s'eloignant lentement,elle le savais enteté et orgueuilleux,mais elle savais aussi,que il ne se defilerais pas.*

Madeleine écoute d'une oreille discrète la malencontreuse altercation entre le prévôt et le primogène Brujah. Mais cela déplaisait tant à son oreille musicale, qu'elle préfère revenir à la conversation entamée avec les membres de sa famille. Elle se tourne vers Candice, la tête légèrement penchée :

- Pardonnez ma distraction momentanée, très chère Candice. Si j'en crois ce que je vois et ce que j'entends, j'ose dire que notre famille n'a point connu de frasques et que, de ce fait, elle étincèle.

Elle se tourne vers le petit orchestre et pousse un long soupir.

- Je savais que j'aurais du apporter mon violoncelle...Enfin...^


Le regard de la primogène se retourne vers le nouveau venu et un sourire s'esquisse sur son visage angélique :

- Mon cher, si un illustre membre de notre famille tel que vous est en ville, c'est qu'il y a une bonne raison ? Me trompais-je, dit-elle avec une diction parfaite

François semblait ravi. Se pavanant un brin, il arriva à la hauteur de sa Primogène.

- Madame de Montpellier, vous avec fine oreille. Moi qui tentait de m'immiscer en ville en toute clandestinité. Voilà digne représentante de notre clan ! Je dois admettre qu'il me fait chaud au coeur de voir qu'il y a ici une compatriote de la ville Lumière.

La prise de bec entre le Prévot et le Primogène Brujah lui arracha son sourire pendant quelques secondes. Il regarda prestement dans leur direction, puis se désintérèssa tout aussi rapidement de leur querelle.

À la mention d'une frasque de la part de Madeleine, François fit un sourire espiègle. À la question il répondit :

- Illustre ? C'est trop d'honneur ! Je suis pour l'instant en cette terre d'accueil un simple voyageur en quête de nouveaux horizons... Mais qui sait ce que nous réserve l'avenir. Mademoiselle Candice ici présent commande beaucoup plus l'éloges que ma personne. À elle seule, elle tint le bastion du clan avec brio.

Tout en exposant son point, il s'était retourné vers Candice. D'un regard sincère :

- Je n'ai guère besoin d'être un aruspice pour diviner que vous irez loin et que vous réaliserez de grandes choses pour cette cité et notre lignée.

La belle Française avait beaucoup entendu parler de cet ancien de son clan, qui se plongeait dans l'art chaque fois qu'il rencontrait une muse pour l'inspirer. Elle observe avec un certain amusement François courtiser la jeune Candice, qui se montre toujours aussi discrète. Elle se tourne vers lui :

- Mon cher, croyez-moi, j'ai beau être une artiste accomplie, je sais tendre mes oreilles là ou les nouvelles foisonnent. Vous n'êtes sûrement pas sans savoir que je tiens la plupart des rènes artistiques de cette cité, que ce soit les salles de spectacles ou les galeries d'art.

Son regard vogue momentanément vers le couple Santiago-Fermosa et un sourire discret apparaît sur son visage.

- Il suffit simplement de connaître les bonnes personnes. Mais sachez ceci, les temps ont été difficiles depuis la fin de la guerre contre ces monstres de la Sabbat. Tout le monde a écopé, même nous, membres du clan de la rose, qui avont vu bon nombre de nos oeuvres saccagées par ces barbares du Sabbat...Mais de tous les Kindred que je connaisse, ce sont eux qui en ont souffert le plus, de cette guerre. dit-elle en pointant du menton le couple éternel.

Une pointe d'agacement, voire de colère, se dessine dans la voix de la Toréador. Elle tend toujours une oreille attentive à l'orchestre :

- Le second violon devrait changer ses cordes, il commence à jouer faux, dit-elle, en pinçant les lèvres.

Franco avait-il amorçé l'accomplissement d'un miracle ? Le primogène Brujah allait-il enfin le laisser tranquille avec son petit jeu enfantin ?

Cela restait à voir...

Le prévôt se retourne vers le gardien des élysiums fraîchement nommé, avec un petit sourire narquois, puis lui dit à voix basse

- Monsieur de Neubourg, je me dois de vous informer qu'il est possible qu'un membre du clan Assamite nous rende visite ce soir. Il vient ici en tant qu'ambassadeur, mais on ne sait jamais. Leur clan a pour ainsi dire contribué à l'effort de guerre contre la Sabbat.

Franco enlève de nouveau ses lunettes noires, qu'il avait remises peu après la fin des entretiens avec la Prince.

- Vous serez le premier averti de son arrivée. Avec le zèle dont vous avez jusqu'à présent fait preuve, je n'ai aucun doute sur vos capacités...diplomatiques.

La primogène Toréador se tourne vers la jeune Candice, qu'elle trouve anormalement silencieuse. Malgré qu'elle fut habituée à sa discrétion, ce mutisme lui était pas familier.

- Ma chère Candice, je n'ai point eu l'honneur d'avoir de vos nouvelles, ces derniers temps. Ne me faites pas craindre qu'un quelconque préjudice ait jeté de l'ombre sur votre rafraîchissante lumière ?

Regardans Franco:

"Ne vous inquiétez pas pour moi, prévôt. Vous n'avez pas encore vu toutes les cordes à mon arc."

Regardant Gustav à son tour :

- Je ne m'inquiète aucunement pour vous, mon cher. Il ne faut jamais sous-estimer les membres de votre famille.