Premiere soiré

Environ 15 minutes après que le shérif et la Prince aient quitté la salle pour la terrasse, un jeune homme, en apparence humain, rentre dans la salle. Bien qu'il entre la salle d'un pas décidé, il semble visiblement mal à l'aise à travers tous ces Kindred.

En discussion avec sa primogène, le gardien des Élysiums s'interrompt, lève la tête vers le visiteur impromptu, l'observe pendant un moment puis marche immédiatement vers lui :

- Veuillez m'excuser, jeune homme, mais cette salle vous est interdite. Je vous prierais de regagner les quartiers réservés aux invités.

- Je suis ici sur demande de Madame Florès, elle a demandé à me voir. Et ma présence est temporairement autorisée.

Gustav reste un moment perplexe devant le jeune, qui, malgré sa nervosité, semble sûr de lui.

- C'est bon, mais je ne souhaite pas vous voir traîner trop longtemps ici.

Le jeune homme remercie le gardien d'un hochement de tête et marche d'un pas décidé rejoindre Franco et la Prince sur la terrasse. Il n'y demeure que quelques minutes et revient dans la salle, l'air réjoui. Il tourne la tête un instant en direction de Jacky et Nassa et leur décoche un sourire charmeur pour ensuite disparaître derrière la porte d'entrée.

Environ trente minutes après leur sortie sur la terrasse, Franco rentre finalement dans la salle. Il est seul, droit comme un chêne. Bien que son esprit de tourmente n'ait point pris de repos, il n'en paraît rien sur son visage.

Il fait quelques pas vers la table des Toréadors :

- Madame la Primogène, pardonnez-moi, je n'avais point pris le temps de vous saluer, dit le Shérif en offrant une courte révérence à Madeleine de Montpellier.

- Vous êtes tout pardonné, Prévôt Santiago, vous avez été plus sollicité plus que quiconque ce soir, dit-elle un léger sourire au visage.

Franco se penche à l'oreille de François de Charentes, sans perdre son expressible indicible :

- Monsieur, je dois vous parler, sur-le-champ. Pourriez-vous me rejoindre sur la terrasse aussitôt que possible ?

Depuis que Franco avait quitté la salle pour aller rejoindre l'archon Florès, Jacky ne l'avait pas quitté des yeux. Elle perçoit la moindre des réactions sur le visage de son mari à mesure que la sombre dame discute avec lui.

Lorsqu'elle voit passer Philippe comme un éclair, elle sait que la Senhora Florès avait accordé la permission tant espérée à Franco. L'ancienne Brujah sourit à Philippe à son tour quand il sort de son court entretien, sachant très bien que cette nuit serait sa dernière en temps qu'humain.

Puis, son époux sort de la terrasse, seul. Il tente en vain de cacher son inquiétude, mais rien n'échappe à l’œil aiguisé de sa compagne des 500 dernières années. A voir son air résigné, elle sait que quelque chose se trame...

Puis, Nassa émet sa énième protestation de la soirée. Elle est encore si jeune après tout. Sa mère se retourne vers elle, mi-sérieuse, mi-amusée :

- Patience, ma belle Nassa. Je ne pense pas que Philippe ait voulu mal faire. Tu vas l'avoir pour toi toute seule pour les 5 prochaines heures, ses dernières heures en humain. Vous aurez amplement le temps de vous amuser, lui dit-elle un sourire en coin.

A cet effet, Jacky sort une carte d'affaires de son porte-monnaie et la tend à son infante :

-Si jamais ça t'intéresse, c'est un after-hour très spécial et très classe, qui est ouvert jusqu'à l'aube.

En regardant Franco marcher vers François de Charentes, Jacky laisse échapper quelques paroles :

- La soirée tire à sa fin, de toute façon...

François eut tôt fait de reprendre ses sens et de reconstruire sa devanture expressionnelle. Il engagea une conversation baignée de nostalgie au sujet de la France avec madame de Montpellier afin de facilliter la tâche. Il gardait dorénavant l'oeil ouvert sur tout ce qui se déroulait autour de lui. Étant soudainement mais subtilment emplit de curiosité, il se mit ça et là à poser des questions sur l'identité de certaines personnes et sur les relations de d'autres. Il posa ses questions autant à Candice qu'à sa primogène. Il alla même jusqu'à l'audace de demander à la jeune Toréador d'aller se renseigner pour lui. Il affichait un sourire radieux, comme si cet exercise l'amusait.

Quand le Prévôt vint le rejoindre et lui donna sa requête, il se leva. Il reboutonna son veston et regarda Franco.

- Bien entendu, allons-y.

Se tournant vers ses consoeurs de clan, un faux sourire de modestie aux lèvres :

- Veuillez me pardonner. Ça commence...

Il se dirigea vers la terrasse.

La réponse ne tarde pas à se faire entendre. Nassa peut sentir le petit objet de métal vibrer entre ses mains. Un message y apparaît :

- Mes excuses, très chère. Je devais faire vite, malheureusement. Tu sais que je ne dis jamais non à conduire une belle voiture, alors j'accepte ton offre avec plaisir. J'ai grand besoin d'une sortie nocturne et je ne voudrais partager ma dernière nuit d'humanité avec personne d'autre que toi...A bientôt, Philippe xx

A l'autre bout du fil, à l'extérieur, Philippe referme son téléphone, en gardant un oeil sur le superbe bolide de Nassa...

Jacky tourne des yeux brillants vers son infante, qu'elle perçoit remplie d'une excitation quasi enfantine face à la perspective de cette soirée. Au moins, Nassa avait trouvé satisfaction dans un aspect de cette soirée et lorsqu'elle lui parle de l'after-hour, elle lui répond avec un large sourire :

-Je suis heureuse que ça te plaise...Oh, tandis que j'y pense, ne te nourris pas sur Philippe, c'est très mal vu de se nourrir sur la goule d'un autre vampire dit-elle en regardant en direction de Franco.

Pendant un instant, elle le fixe, le détaille et s'imagine les détails de leur fin de nuit. Elle sent ses crocs poindre dans sa bouche et un étrange désir monter en elle, qu'elle réprime pour ne rien laisser paraître.

L'ancienne Brujah se lève et fait quelques pas à l'écart et compose un texto sur son Blackberry :

« Merci de nous faciliter la vie, que cette dernière nuit soit mémorable, Jacky »

Elle revient s'asseoir, calme et posée. Sous cette façade délicate et placide, se cache une femme trépignant d'impatience, vivement que cette soirée se termine...

Après la courte discussion qu'il avait eue avec François de Charentes, Franco ouvre la grande porte de la terrasse et passe le premier, suivi de près par le Toréador.

A mesure que le Prévôt avance vers un certain point dans la salle, tous les regards des Kindreds se tournent dans sa direction, le fixant jusqu'à ce qu'il s'arrête en plein centre de la pièce. Le grand espagnol se retourne vers François de Charentes, affichant un air formel. Sa voix puissante s'élève et fait taire momentanément les discussions en cours :

- Mesdames et messieurs, membres de cette Camarilla...Par les ordres qui m'ont été transmis par l'archon Cecilia Da Costa Florès, archon de la Camarilla, je déclare Messire François de Charentes, du clan Toréador, nouveau Prince de la cité de Québec. Son règne est effectif à partir de maintenant.

Dans un geste à la fois théâtral et humble, le Toréador penche doucement la tête pendant que Franco attache le pendentif autour du cou du nouveau Prince.

- Sachez messire, que ma loyauté envers vous et la Camarilla sera indéfectible. Puissiez-vous mener cette cité vers une paix durable et une longue prospérité, dit le Prévôt en exécutant une courte révérence.

Franco va ensuite se placer derrière le Prince, affichant un visage empreint d'humilité.

Le sourire moqueur du Toréador s'affaissa progressivement en un regard emplit de diligence et de conviction. Ses lèvres s'entrouvrirent et une voix prenante saisit la foule :

- Frères et soeurs de la nuit je vous dis bien le bonsoir ! Au nom du clan de la Rose je vous salue ! Je me présente à vous en tant que François de Charente, ancien respecté et irréprochable de la Camarilla et maintenant votre nouveau Prince !
C'est avec grand plaisir que je m'acquiterais des tâches qui incombent à ma charge. Cette ville, ce joyau, qui fut terni par la guerre, je m'engage à en faire briller les éclats. Mais une ville n'est que la représentation de ses "kindred" et de leur implication dans celle-ci. C'est avec l'espérance de coopération que j'envisage l'avenir.
Je rencontrerais mon Conseil Interne ainsi que le Conseil des Primogènes prestement mais sur l'heure je vous convie à apprécier ce qui reste de la nuit !

D'une très légère révérence il se retira dans l'anti-chambre de sa prédécèsseure.

Sans mot dire, le gardien des Élysées marche d'un pas ferme et décidé vers l'entrée de l'antichambre ou se trouve le nouveau prince, afin d'accueillir comme il se doit, ceux qui souhaiteraient le rencontrer.

Franco avait repris sa place initiale, l'air visiblement plus détendu. Il n'avait plus cette désagréable sensation de porter le poids de la ville sur ses épaules. Ce soir, il allait prendre un congé, un congé bien mérité auprès de sa tendre épouse, qu'il n'avait point vue depuis plusieurs jours.



Il se lève de son siège pour faire quelques pas vers Lucas Hobbes, qui, contrairement à ce qu'il aurait pensé, l'accueille avec un étrange sourire à la bouche.



- Shérif, qu'est-ce que je peux faire pour vous ?

- Mon cher, vous allez me prouver dès ce soir que je n'ai pas pris une mauvaise décision. Prenez quelques-uns de mes hommes et assurez la sécurité de cette ville pour 48 heures.



- Sans problème, shérif. Vous pouvez "dormir" tranquille, dit le Brujah en échangeant une poignée de main avec Franco.



Ce dernier se penche vers lui, et lui murmure quelques mots à l'oreille. Aussitôt, le visage de Lucas Hobbes semble arborer un air presque docile.

Depuis le début de la soirée, le jeune primogène Ventrue était en grande discussion avec Thomas, sur la façon de gérer le clan et les affaires du clan dans la cité. Depuis son arrivée au conseil, il s'était fait un point d'honneur de défendre les intérêts du clan et avait caché avec une certaine maladresse son manque de confiance en les compétences du shérif, qui était pourtant un ancien de son clan.

Il écoute d'une oreille distraite la brève conversation entre le shérif et son député et hoche de la tête. Il se penche vers Thomas :

- On dirait que le prévôt est plus pressé d'aller baiser sa femme, plutôt que de s'occuper de la cité, dit-il d'un ton froid et détaché.

Tandis qu'il termine son court entretien avec son député nouvellement nommé, Franco esquisse un sourire. Après une solide poignée de main avec Hobbes, il sort son Blackberry de son veston et semble envoyer un court message-texte.



Il retrouve ensuite sa douce, souriante, qui prend sa longue veste et son sac à mains.



- La soirée est terminée, nous pouvons rentrer, dit-il en regardant en direction du rideau.

Tandis qu'il s'apprête à quitter la salle, Anthony Merchant reçoit un appel :

- Quoi encore ?
-....
- Comment ? Quelqu'un a racheté les actions avant, mais c'est...
-...
- Allez embêter quelqu'un d'autre avec vos questions !
-...
- Et vous ne pouvez trouver d'ou ça vient ? Imbécile !


Il raccroche l'air visiblement irrité. Quelques instants plus tard, il reçoit un message-texte :

- Apprenez à tenir votre langue, jeune homme.

* Cette nuit est close a partir de maintenant.
Vous avez jusqua mercredi pour menvoyez vos move si vous en faite.
Envoyez moi ca a mon msn qui est- darkelfwizard@hotmail.com

vous aurez une reponse rapide,plus vite jai tout ca,plus rapide la nouvelle nuit commence.

a bientot *